BLACK GOSPEL

Un roman graphique dans la lignée des plus sombres « crime stories » américaines

Un thriller haletant, à l’inspiration digne de James Ellroy, qui nous transporte entre New York et le Ghana.

En librairie le 4 juin
LF Bollée et Boris Beuzelin signent une enquête percutante, sur fond historique, inspirée de faits réels.

« I have a dream… »
Ces quatre mots parmi les plus célèbres de l’Histoire furent prononcés par Martin Luther King le 28 août 1963 à Washington, lors de la Marche pour le travail et la liberté.

Vingt ans plus tard, en août 1983, alors que les États-Unis s’apprêtent à commémorer cet événement marquant, deux jeunes stagiaires d’un cabinet d’avocats sont retrouvées mortes à Manhattan. Très vite, la police craint qu’un tueur en série ait décidé de « célébrer » cet anniversaire à sa manière…

De New York à Washington, en passant par Accra, la capitale du Ghana, l’inspecteur Jack Kovalski se retrouve entraîné dans une affaire qui bouleversera sa vie. Flanqué d’un jeune coéquipier qu’il n’a pas choisi, il va se lancer dans une traque haletante contre un tueur toujours un coup d’avance. Le rêve devient cauchemar…

Questions « flash » avec LF Bollée !

Comment est née l’idée de Black Gospel ?
LF Bollée : Je m’étais plongé dans des recherches sur la journée historique du 28 août 1963, lorsque Martin Luther King a prononcé son discours « I have a dream ». Mon intention première était de raconter cette journée de l’intérieur, sous forme de récit presque documentaire. Mais c’est en explorant ce qui gravitait autour de cette date que l’idée du roman graphique s’est imposée à moi. Le meurtre des « career girls » à New York, ou encore la mort de W.E.B. Du Bois au Ghana la veille de la marche, m’ont profondément marqué.

Pourquoi situer l’intrigue en 1983 ?
LF Bollée : Ancrer l’histoire vingt ans après le discours de King permettait de créer une certaine proximité temporelle tout en ouvrant de nouvelles perspectives narratives. Et puis, 1983, c’est une époque sans téléphones portables, sans internet… où les enquêtes prenaient du temps, étaient plus humaines. Des contraintes devenues des atouts pour le récit. À ce moment-là, je lisais justement la trilogie Lloyd Hopkins de James Ellroy… Ce fut le déclic.