NOHÈM

Noémie Amisse, une business woman engagée !

Je m’appelle Noémie Amisse, je vis à La Baule et je suis née à Guérande. J’ai suivi des études de commerce international et j’ai obtenu un master en stratégie de communication internationale.

Suite à cela, j’ai beaucoup voyagé. Voyager a toujours été une passion pour moi. Pendant mes études, j’ai eu l’occasion de partir aux États-Unis pour étudier dans une Business School, au Mexique pour un stage en marketing, et à Barcelone pour un stage en communication marketing. Il y a quatorze ans, je suis revenue m’installer à La Baule.

Ma carrière dans la cosmétique n’était pas prédestinée. Ayant une formation en commerce et en communication, ce sont les rencontres qui m’ont guidée dans cette direction. La première rencontre déterminante a eu lieu lorsque j’avais 20 ans. En deuxième année d’école de commerce, j’ai participé à une mission d’étude de marché pour des femmes du Burkina Faso souhaitant commercialiser des savons au beurre de karité. Ce fut mon premier contact avec le monde de la cosmétique et les femmes d’Afrique, un moment qui m’a profondément marqué.

J’ai toujours voulu être entrepreneure, suivant ainsi les valeurs d’entraide et de commerce équitable qui me sont chères. L’univers du bien-être et de la beauté m’a toujours attirée. En 2009, à 29 ans, j’ai créé Nohèm.

J’ai poursuivi mes études jusqu’à l’âge de 25 ans, en réalisant un master II et d’autres projets axés sur l’économie sociale et solidaire. 

J’ai également été bénévole pour l’UNICEF pendant plusieurs années, ce qui a nourri mon désir d’entraide. En parallèle, j’ai continué à voyager en Amérique Latine, en Asie et en Afrique, rencontrant des femmes produisant des matières premières cosmétiques comme l’huile d’Argan.

À 28 ans, après la naissance de ma fille, j’ai eu un déclic concernant la cosmétique. Je voulais des produits naturels, bio, respectueux de la peau pour ma fille et moi, mais performants et sensoriels. En 2008, il n’y avait pas de cosmétiques haut de gamme répondant à ces critères. C’est ainsi que j’ai vu une opportunité à saisir.

Nous avons lancé Nohèm après un an et demi de formulation de produits sur mesure, en collaboration avec des laboratoires en Bretagne, utilisant des matières premières provenant de coopératives de femmes rencontrées lors de mes voyages. La gamme initiale comprenait des produits pour le visage inspirés de l’Asie et des produits pour le corps inspirés de l’Afrique, destinés aux instituts de beauté et aux spas.

Aujourd’hui, Nohèm est distribué dans 400 points de vente en France et dans cinq pays à l’export. Nous avons également notre institut de beauté pilote à La Baule, offrant des soins innovants et performants pour nos clients.

La plus grande difficulté a été de se faire une place face aux grands groupes de cosmétiques bien établis, comme L’Oréal. Les premières années ont été un véritable challenge. Cependant, j’ai toujours cru en Nohèm et en sa capacité à plaire aux femmes. Aujourd’hui, nous avons réussi à nous imposer sur le marché.

Oui, cette dimension affective est liée à mes rencontres avec les femmes du Burkina Faso. Elles ont influencé ma trajectoire professionnelle, et j’ai voulu retranscrire cela dans l’image de Nohèm.

Oui, toujours avec bienveillance. Je trouve intéressant de voir ce qui se fait ailleurs et cela me permet aussi de me déconnecter.

J’apprécie beaucoup des marques de niche comme Aime pour sa philosophie de beauté holistique et leur concept store à Paris. Une autre marque que j’aime est La Bonne Brosse, qui propose des brosses haut de gamme en poils de sanglier, mixte ou vegan pour les cheveux.

Pour le moment, ce n’est pas dans ma stratégie. J’ai 44 ans et je souhaite continuer à développer Nohèm encore pendant plusieurs années.

La Baule Inside #1