Triste fin pour un manège

Mickey en perd sa queue ! Il n’y aura plus ce manège face à l’hôtel Barrière Le Royal, celui qui enchantait tant les enfants. La fermeture du Carrousel Baulois est désormais actée.

Cette page se tourne désormais, sous l’impulsion d’une décision municipale qui suscite l’incompréhension.

Luis Ribeiro, salarié depuis un an après huit saisons, gérait ce manège avec passion. Avouons-le, on ne fait pas fortune avec un carrousel, mais on tisse du lien social, on crée des souvenirs, on accompagne les premiers rires de l’enfance. Ces instants précieux disparaîtront, balayés d’un revers administratif.

Face aux critiques, la mairie persiste et signe, répondant inlassablement sur les réseaux sociaux, notamment sous les publications de Presse Océan, en se retranchant derrière des arguments juridiques. Mais est-ce vraiment son rôle ? À force de décisions bureaucratiques, dictées par des tableurs Excel plutôt que par le bon sens, elle finit par exaspérer les habitants. On promet un nouveau manège « aux normes », mais en attendant, on n’a même pas daigné fournir un accès aux eaux usées, pourtant prévu dans le futur cahier des charges.

Quant aux Baulois, réagissent-ils encore ? Endormis par une mairie qui joue à Kaa, le serpent du Livre de la Jungle, ils semblent peu sensibles aux bouleversements qui affectent leur ville.

Morgan, le propriétaire du Carrousel Baulois, bien que touché par cette décision, reste combatif et tourné vers l’avenir. Il espère trouver un nouvel emplacement, peut-être dans une autre commune, pour continuer à émerveiller les enfants et raviver la nostalgie des plus grands.