Kévin Levy, attention talent !

Kevin Levy apprend qu’il est Cocu après 9 ans de relation. A travers son spectacle, il va devoir trouver les mots pour soigner ses maux.

Seul en scène, il raconte son histoire, mêlant sketch , stand-up , danse, musique et Impro. Kevin porte également un regard sur la société actuelle, les aberrations politiques, la qualité des textes de nos chansons, etc…

Bref, Kevin transforme son histoire d’amour en histoire d’humour et comprend qu’avoir été cocu est sa plus grande chance.

Interview …

Nous avons eu le plaisir d’échanger avec Kévin au téléphone… ponctuel, drôle et sans véritable filtre… Son premier spectacle en solo, Cocu, cartonne ! Il sera à Atlantia le jeudi 17 avril pour un retour sur ses terres. Place à l’interview Cocu !

« J’ai vécu à La Baule de mes 10 à mes 13 ans. Je me souviens du tennis au Garden et au Country, des matchs de football le samedi à l’USB, et de l’école Pavie, où je jouais au foot dans une cour… en sable !

J’habite à Montpellier depuis quelques années, car je tourne dans une série à Sète. Contrairement à vous, les Baulois, nous avons 350 jours de soleil par an ! (rires) Mais revenir jouer à La Baule, c’est toujours un immense plaisir. C’est la première fois que je me produis à Atlantia, et j’ai besoin de revenir au moins une fois par an ici, ça me fait un bien fou !

À 16 ans, j’ai intégré l’Académie Internationale de Comédie Musicale au Café de la Gare, à Paris. C’était Fame, avec chant et danse toute la journée, une véritable passion ! Ensuite, j’ai écrit un spectacle comique et j’ai décidé d’y intégrer toutes ces disciplines dans un spectacle, pour changer un peu ce qui se fait aujourd’hui et proposer un show le plus complet possible.

C’est une chance d’être cocu, on parle bien de la chance du cocu, non ? Quand on s’en rend compte, soit la relation s’arrête, soit le couple en ressort grandi. Un Français sur deux serait cocu… Je ne suis pas là pour donner une morale, mais pour démystifier le sujet.

La première phrase qui m’a mis la puce à l’oreille, quand j’ai été face à cette situation pour moi, c’était “J’ai besoin d’être seule, j’ai besoin d’être avec moi-même”. Ah, c’était un signe ! Pourquoi ce besoin soudain de partir en week-end ? Une phrase résume tout : personne n’appartient à personne. On est constamment entre l’instinct et la morale. Mon spectacle n’est pas une vengeance, je m’amuse simplement de la situation de ce pauvre homme sous la pluie qui voit sa femme sortir d’un hôtel avec un autre ! Je me fiche de moi-même, en fait.

Bio rapide

Kévin Levy écrit un two men show avec son ami Tom Leeb, donnant naissance au spectacle Kévin & Tom. Joué au théâtre Edgar à Paris, le duo remporte un vif succès. Ils sont même choisis par Gad Elmaleh pour assurer sa première partie à l’Olympia et en tournée.

Kévin Levy devient ensuite auteur et comédien dans l’émission télévisée La Grosse Émission, produite par Cyril Hanouna et diffusée en direct sur Comédie+ (Groupe Canal+).

Dernièrement, Kévin & Tom ont fait la première partie de Gad Elmaleh et Kev Adams pour le spectacle Tout est possible, aux côtés de Michaël Gregorio, Franck Dubosc, Élie Semoun, François-Xavier Demaison, Le Comte de Bouderbala, Christelle Chollet et Jarry.

Après huit représentations à l’Olympia en première partie des Chevaliers du Fiel, Kévin & Tom enchaînent avec une résidence au Point-Virgule, avant d’entamer une tournée en France, Belgique et Suisse jusqu’en 2020.

En 2021, Kévin Levy se lance en solo avec Cocu, un spectacle où il mêle humour, danse, chant et improvisation. Son approche originale, inspirée de son vécu, lui permet de se démarquer sur la scène humoristique. Il poursuit actuellement une tournée à travers la France, avec des dates à Aix-en-Provence, Bordeaux, Lyon, Toulouse… et bien sûr, un passage incontournable à La Baule, où le public local aura le plaisir de le retrouver sur la scène d’Atlantia.

Aujourd’hui, tout se sait avec les téléphones portables. Il y a une nouvelle manière de voir les choses : ce n’est pas si grave, finalement. Ce qui compte, c’est l’intention : y met-on du cœur ou est-ce purement animal ?

Artiste aujourd’hui, je n’ai jamais eu le sentiment de galérer. Je n’ai pas cherché à exister, j’ai simplement suivi ma passion depuis mes 17 ans ! La reconnaissance du public c’est formidable, mais les années de galère sont nécessaires pour garder les pieds sur terre. Quand on est à un dîner, on raconte nos galères, pas nos succès !

Je n’ai jamais lâché, j’avais cette vocation en moi. Aujourd’hui, voir des salles pleines, c’est un bonheur immense. C’est grâce à Mathilde du Festival des Voiles de l’Humour, que je connais depuis longtemps, que je joue ici. Et quel plaisir de jouer à La Baule, là où j’ai des amis ! C’est fou, c’est dingue… Beaucoup d’émotion en perspective à Atlantia. Une vraie chance ! »