Boboland : la page se tourne définitivement

Avec plus de 5 000 exemplaires vendus cet été, Boboland s’est imposé comme une fiction captivante, rapidement érigée en phénomène littéraire local. Grâce au bouche-à-oreille, au prêt entre amis et voisins, on estime qu’il a été lu plus de 25 000 fois, marquant profondément l’imaginaire collectif.

Du côté de la mairie, les réactions semblent minimisées. « Nous ne l’avons même pas lu », assurent certains élus. Pourtant, un dépôt de plainte a bien été enregistré le 3 juillet, et un cabinet juridique angevin a été mandaté pour traiter cette affaire. Les honoraires, avoisinant 300 euros HT de l’heure, laissent entendre que c’est le contribuable baulois qui financera cette démarche.

Lily Taix et son éditeur restent sereins et étonnés face à cette polémique. Selon elle, Boboland n’est rien d’autre qu’une pure fiction. L’étonnement persiste cependant face aux déclarations contradictoires de la mairie : tout en affirmant ne pas s’intéresser à l’ouvrage, celle-ci initie des actions judiciaires et invite même certains journalistes à relayer l’affaire.

« Je tourne la page Boboland », annonce Lily Taix, résolue à explorer de nouveaux horizons littéraires. Prochainement, elle rendra hommage à Marseille, sa ville de cœur, dans une réédition vibrante, avant de publier Combat de femme, un récit inspirant empreint de courage et de détermination.

Entre humour affiché, déclarations paradoxales et actions judiciaires, la mairie semble évoluer dans une zone floue, où réalité et fiction se mêlent. Quoi qu’il en soit, Boboland aura marqué les esprits, avant de tirer sa révérence pour laisser place à de nouvelles aventures.